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La taxe touristique ou taxe de séjour

Le touriste est celui qui paie les frais en supplément de son hébergement ou de son vol. Source:SplitShire Si vous avez déjà voyagé, et notamment en Europe, vous avez sûrement dû être confronté à ce qu’on appelle la taxe de séjour, ou la « tourist tax ». Elle est parfois incluse lors du paiement de votre hébergement, mais quelques fois, vous devez la payer à part lors de votre arrivée. Cette taxe de séjour peut parfois être une mauvaise surprise et creuser le budget qu’on s’est alloué pendant les vacances. Découvrez dans cet article ce dont il s’agit, comment payer cette taxe, et où elle est appliquée.

Qu’est-ce que la taxe de séjour ?

La taxe de séjour, ou taxe touristique, traduite en anglais par « city tax » ou « tourist tax », est une taxe municipale que doivent payer les visiteurs. Le visiteur la paie à son hôte, qu’il s’agisse d’un hôtel ou de la location de courte durée d’un appartement. L’hôte reverse ensuite la somme à sa municipalité. Le but est de réinvestir cet argent pour le tourisme. Bien que la croissance économique locale peut être stimulée par le tourisme de casino, ce n’est parfois pas suffisant. La taxe de séjour est donc souvent réinvestie dans la rénovation des routes ou des monuments, mais aussi pour promouvoir le tourisme à travers des campagnes de communications ou des événements. Chaque municipalité décide du montant de la taxe de séjour, aussi elle peut varier en fonction de votre destination !

Pourquoi instaurer une taxe ?

Notre planète est magnifique, et certains lieux attirent plus les personnes que d’autres. Généralement, tous ne sont pas conçus pour accueillir des milliers ou des centaines de milliers de visiteurs par jour, et ces visites ont forcément des impacts : l’usure causée par le passage et les nuisances de tout type. Malgré la crise, les villes et pays assistent à une large augmentation d’afflux touristique. On estime par exemple que l’année 2018 a vu un accroissement de 1,3 milliard de touristes dans le monde par rapport à l’année précédente, ce qui correspond à une hausse d’environ 7 %. La taxe de séjour sert à protéger le patrimoine de grandes villes telles que Paris. Source:Free-Photos

Que faut-il savoir sur cette taxe ?

Le tarif de la taxe est déterminé par la municipalité. Il n’y a donc pas un seul montant, mais il y en a autant qu’il y a de destinations. Plus loin dans cet article, vous découvrirez quelques destinations qui imposent la taxe de séjour et leur montant. Tous les touristes doivent s’acquitter de la taxe. Cependant, selon les destinations, il peut y avoir des exonérations pour les enfants, les personnes à mobilité réduite, les guides touristiques ou encore les militaires. En fonction de votre destination, il faudra vous renseigner si vous êtes éligible ou non au paiement de la taxe. Certaines municipalités n’imposent pas de taxe touristique aux résidents des auberges de jeunesse. Ce peut donc être l’alternative idéale, si votre budget est un peu serré. Le paiement de la taxe se fait souvent lors du paiement de la réservation. Si vous réservez un hôtel et que vous devez prépayer votre séjour, la taxe de séjour peut être comprise dans le prix total. Parfois, elle est tout simplement demandée sur place, lors de votre arrivée à l’hôtel. Si vous payez votre séjour sur place, la taxe de séjour sera calculée et automatiquement ajoutée à votre facture.

Quels sont les pays qui l’appliquent ?

Voici une liste non exhaustive des destinations les plus appréciées imposant une taxe de séjour ou une taxe touristique, et son montant.

  • L’Allemagne applique une « taxe culturelle » et une taxe de séjour équivalentes à 5 euros par nuit ou à 5 % de la facture.
  • Rome a une taxe comprise entre 3 euros et 7 euros par nuit.
  • Certaines villes d’Espagne (sauf Madrid) imposent une taxe allant jusqu’à 4 euros par nuit et par personne.
  • Amsterdam taxe 7 % du prix de l’hôtel, et impose une taxe d’escale de 8 euros par 24 heures.
  • Prague impose une petite taxe de 50 centimes d’euros par nuit.
  • L’île de Bali a rendu officielle une taxe de 10 dollars par nuit, qui était déjà intégrée dans la facture de l’hôtel auparavant.
  • À Houston, la « occupancy tax » est de 17 % du montant de la facture.
  • La taxe de séjour de Bruxelles peut aller jusqu’à 7,50 euros.
  • En Grèce, la taxe dépend de la gamme d’hôtels. Elle est comprise entre 50 centimes et 4 euros par chambre.
  • Le Bhoutan a la plus haute taxe du monde : entre 200 et 250 dollars par jour.

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